Parlez avec douceur
Parlez avec douceur
Quand je parlerais les langues des anges et des hommes, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie, la connaissance et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter les montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
Corinthiens 13, 12.
La prévenance est le commencement de la sainteté. Si vous apprenez cet art de la prévenance, vous ressemblerez de plus en plus au Christ car son cœur était doux et il pensait toujours aux besoins des autres - nos vies, pour être belles, doivent être pleines d'égards pour les autres. Jésus allait faisant le bien. Notre Dame à Cana ne fit rien que de penser aux besoins des autres, et d'en parler à Jésus. La prévenance de Jésus, de Marie et de Joseph était si grande que Nazareth devint la demeure du Très-Haut. Si nous avons aussi, cette prévenance entre nous, nos maisons deviendront vraiment la demeure du Très-Haut.
Le moyen le plus sûr et le plus rapide est la «langue ». Servez-vous-en pour le bien des autres. Si vous pensez du bien des autres, vous en direz du bien et leur parlerez bien. La bouche parle de l'abondance du cœur. Si votre cœur est plein d'amour, vous direz des paroles d'amour.
La violence de la langue est très réelle - plus acérée que la lame d'un couteau, elle blesse et fait naître une amertume que seule la grâce de Dieu peut guérir.
Seigneur, apprends-moi à parler non comme un métal qui résonne ou une cymbale retentissante, mais avec amour.
Accorde-moi la connaissance et la foi qui déplace les montagnes, mais avec amour.
Montre-moi cet amour qui est toujours patient et toujours doux; qui n'est jamais envieux ni suffisant, qui ne s'enfle pas d'orgueil ni ne s'irrite.
L'amour qui trouve sa joie dans la vérité, toujours prêt à excuser, à croire, à espérer et à endurer.
L'amour qui trouve sa joie dans la vérité, toujours prêt à excuser, à croire, à espérer et à endurer.
Pour qu'à la fin, lorsque tout ce qui est imparfait aura disparu, et que je connaîtrai comme je suis connu, je sois le faible mais permanent reflet de ton parfait amour.
Mère Teresa, Dans le silence du coeur, Editions Cerf, 2003