Choisir la bonne personne pour se marier
A quel moment poser son choix pour se marier avec la bonne personne ?
Les premiers temps sur un site de rencontre
On commence par des comparaisons, on est sur le mode matching et il est difficile de se projeter dans une relation réelle. Si on reste dans le mode « catalogue », on peut toujours croire que quelqu’un de mieux viendra après. On est dans l’esprit « un train peut en cacher un autre », et on veut voir comment sera le train suivant. Ceci peut se prolonger indéfiniment et l’on restera un célibataire coincé dans son célibat : danger !
Le temps des comparaisons
Lorsqu’on semble être sur la même longueur d’onde que notre correspondant, il est temps de passer à une rencontre réelle ou un dating. Il est naturel d’avoir besoin de rencontrer différents profils avant de trouver la bonne personne. Il est normal aussi de voir chacun(e) une à plusieurs fois avant de pouvoir discerner si l’on souhaite poursuivre la relation. Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas lieu de se décourager, de perdre confiance. C’est le moment de mettre le Seigneur au travail afin qu’Il bénisse ces rencontres et nous guide. Chaque rencontre vécue est une étape vers l’âme sœur au sens où elle nous permet de voir plus clair en nos besoins et aspirations. Comprendre pourquoi une rencontre ne peut pas aboutir à un mariage nous fait cheminer vers celle ou celui avec lequel ce mariage désiré pourra être célébré.
Sortir du mode recherche et construire une relation
Puis quelqu’un fait battre plus fort notre cœur : il y a un moment où il faut sortir du mode des « cases à cocher » pour entrer dans la relation réelle et dépasser les critères. Sans tomber dans un emballement irraisonné sous l’emprise du coup de foudre, réfléchir aux valeurs essentielles selon lesquelles on a posé la barre à franchir. Quelles sont les différences que l’on peut dépasser, qui ne mettront pas le couple en péril (cela dépend de chacun de savoir si l’on peut vivre sereinement avec quelqu’un qui fume ou pas, qui prie ou ne prie pas, qui soit végan ou non, qui aime sortir ou rester au coin du feu…) ? Quelles sont les valeurs fondamentales partagées qui serviront de fondations au couple ? Et peut-être plus essentiel encore : quel est notre degré de bien-être, de paix intérieure, lorsqu’on est ensemble ?
Témoignages
« Pour la pratique religieuse je suis plutôt branché communautés nouvelles. Elle est plus traditionnelle. Au départ, cela m’a semblé un obstacle insurmontable car il concernait un sujet très important dans ma vie de Foi. Après quelques messes et temps de prières partagés, nous nous sommes rendu compte que nous étions sur la même longueur d’ondes en profondeur, attachés tous les deux aux Trois Blancheurs de St Jean Bosco : l’Eucharistie, la Vierge Marie et le Saint Père. Ce qui différait, c’était simplement nos goûts concernant les chants liturgiques, le fait d’être démonstratif ou intériorisé pendant l’office. Finalement, ce n’était que l’aspect extérieur et nous avions l’intériorité en commun, ce qui nous a profondément unis. » Vincent, 32 ans.
« J’ai horreur des chiens. Quand j’ai vu qu’il en avait un, j’ai pensé que ce serait rédhibitoire. Finalement, ce que je déteste, ce sont ces toutous à leur mémère, estimés comme des enfants. Son chien est considéré comme un chien, il vit dehors, il obéit. Nous avons appris à nous apprivoiser lui et moi (je parle du chien !) J’ai ouvert mon horizon à un chien qui me respecte et je ne m’en porte pas mal du tout car grâce à cela, j’ai surtout ouvert mon cœur à l’homme que j’aime vraiment et qui m’aime ! » Sandra, 40 ans.
« Je suis parvenu à un âge mûr, mes enfants sont mariés et j’aspirais à vivre maintenant une vie de couple romantique, seul à seule, musées, balades, voyages... La femme qui a touché mon cœur a des enfants plus jeunes, encore présents à la maison. Je me suis dit qu’elle ne me conviendrait pas. Mais tout de même, c’était pour elle que mon cœur battait. J’ai voulu donner une chance à l’amour. Nous avons construit peu à peu une vie de couple et familiale très harmonieuse. J’ai décidé d’ouvrir mon cœur plus grand que prévu. Je suis sûr que ces quelques années que nous partagerons avec ses enfants porteront du fruit : pour nous, car le défi est plus grand, et aussi pour eux, car vivre avec un couple heureux les construit. Je veux essayer d'être un appui pour eux. Merci Seigneur d’être venu me chercher au-delà de ce que je croyais pouvoir donner ! » Nicolas, 58 ans.
« Le sport occupe une grande place dans ma vie : montagne, vélo… Je cherchais, par les critères de matching, à rencontrer une sportive. J’en ai rencontré, mais elles étaient pour moi des camarades. Je voulais une épouse. Lorsque j’ai vu Inès, j’ai vite compris que si elle avait déjà le vertige sur un vélo, que dire de la montagne ! Puis je me suis demandé si c’était vraiment le critère sur lequel construire ma vie. Moi aussi, je pourrais par exemple avoir un jour un accident au genou et être obligé d’envisager ma vie sous une autre perspective. Dans ce cas, si la relation était basée sur le sport, qu’en resterait-il ? Ne valait-il pas mieux pour mon bonheur futur construire une relation sur des valeurs qui ne peuvent pas disparaître : compréhension, partage, communion spirituelle… tout ce que je vivais avec Inès ? Je pouvais toujours faire une rando avec un copain pendant qu’elle faisait autre chose et nous nous retrouverions pour ce qui était vraiment important. C’est ce que nous avons choisi. Que du bonheur, bâti sur le roc ! » Stéphane, 28 ans.
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